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Le blog de l'EIB à distance

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Pour les parents, il est difficile de trouver le bon équilibre concernant le suivi scolaire de leur enfant. Faut-il s’alerter dès la première mauvaise note ? Ou au contraire faire entièrement confiance à l‘équipe éducative et à l’autonomie de l’enfant afin de ne pas lui mettre de pression ? La vérité est comme souvent à mi-chemin et les parents ont un rôle important à jouer pour détecter les éventuels signes et pour agir à temps, avant que les lacunes scolaires ne s’accumulent et n’entraînent souffrance et dévalorisation de l’élève.

 

Repérer les signaux d’alerte

Les moments charnière dans la scolarité sont le CP, l’entrée en 6ème puis en seconde. Ces périodes exigent une attention accrue de la part des parents et une communication rapprochée avec leur enfant comme avec les enseignants.

Outre le bulletin trimestriel, divers outils de liaison existent pour suivre la scolarité de son enfant : l’agenda, le carnet de correspondance et à partir du collège l’espace numérique de travail (ENT) comprenant un cahier de texte numérique, organisé par discipline et tenu par chaque professeur. Celui-ci permet de savoir où en est la classe et de suivre l’avancée du programme. Il est ainsi possible de vérifier les acquis au fur et mesure, sans toutefois vouloir tout contrôler à chaque instant.

Au-delà des notes obtenues et des notions à maîtriser, il est important d’être à l’écoute de tout changement de comportement de l’enfant en classe comme en famille. Concrètement, cela peut se traduire par des retards répétés, des absences, des oublis de matériel, autant d’attitudes qui le rendent dépendant des autres. Tout signe montrant qu’il subit les cours au lieu d’en être acteur peut également alerter : la dévalorisation de soi, une attitude de fuite face au travail, comme l’incapacité à faire ses devoirs, le travail bâclé, les propos négatifs ou désinvoltes sur l’école…

Dans cette situation, la psychopédagogue Brigitte Prot conseille : « Ne jamais laisser ces signes s’installer dans le temps, c’est-à-dire, selon moi, sur plus de quinze jours. Au-delà, il ne s’agit pas de dramatiser, mais d’en parler avec l’enfant, pour lui prouver que l’on "voit" ses difficultés et que l’on est prêt à en chercher ensemble les moyens d’y répondre. »

Jeune fille installée à son pupitre avec la tête posée sur les mains

Analyser plutôt que dramatiser

Sur quel chapitre a-t-il eu du mal ? Qu’est-ce qu’il n’a pas compris ? Comment faire pour apprendre de ses erreurs ? Voilà le type de questions à se poser afin de cerner clairement et immédiatement les causes des difficultés avec l’enfant et, si nécessaire, avec l’enseignant. Même si le problème ne concerne qu’une matière, il est bon d’en parler et de traiter la situation rapidement, afin d’éviter tout désengagement qui pourrait se généraliser par la suite.

Il est parfois nécessaire de revoir l’équilibre entre le temps consacré aux devoirs et celui réservé aux activités extrascolaires, dans un sens ou dans l’autre. Des discussions relatives à la motivation peuvent aussi aider à mieux cerner les freins : l’enfant perd souvent de vue l’objectif à atteindre ou s’inquiète exagérément au sujet de son avenir. Le dialogue est primordial, sans jugement ni pression excessive, mais en recherchant des solutions pour aider l’élève.

 

Agir face aux lacunes scolaires

Si les difficultés persistent, il est conseillé en premier lieu de demander l'avis de médecin de famille, afin de s’assurer que l’enfant ne présente pas de problème de vision ou d’audition. Ensuite, un bilan orthophonique est utile afin de diagnostiquer des troubles spécifiques comme la dyslexie ou la dysorthographie, pour lesquels des parcours d’accompagnement spécifique existent. 

Les problèmes scolaires surgissent également parfois en réaction à un état psychique. Si l’enfant est triste et dépressif, d’autres signes sont visibles, en dehors de l'école. S'il n’a plus envie de faire des activités qu'il adorait, ou s'il s’isole et ne voit plus ses amis, l’hypothèse psychologique est à privilégier. Dans certains cas, quelques séances de psychothérapie peuvent lui permettre d’exprimer ses soucis, à condition de ne pas laisser les choses s’accumuler.

Si l'enfant ne présente pas de troubles particuliers, le recours au soutien scolaire peut débloquer la situation. Cette forme d'accompagnement complémentaire par une tierce personne est une solution possible afin d’éviter que les rapports avec les parents tournent exclusivement autour de la scolarité. L'EIB à distance propose des programmes matière par matière permettant la consolidation des bases, grâce une méthodologie éprouvée et avec l’appui de professeurs impliqués et disponibles.

De même face aux situations plus graves de harcèlement ou de phobie scolaire, l’intérêt des cours à domicile n’est plus à démontrer. L’école à la maison permet à l’élève de renouer avec la confiance en soi, à son rythme, et de retrouver progressivement le plaisir de travailler.