Le blog de l'EIB à distance

Lorsque l’offre scolaire sur place ne convient pas aux attentes des familles ou lorsque la crise sanitaire entraîne une fermeture au long cours des classes, l’enseignement à distance est le moyen de préserver la continuité pédagogique avec l’école française. C’est le choix de deux familles expatriées à Abu Dhabi : interview croisée !
 

 

1/ Pourquoi avoir choisi la scolarisation à distance à l'EIB à distance ?

-        Famille Gravouil : Pour nous, cela s’est imposé pour cause de fermeture de l’école anglaise où étaient scolarisés nos trois enfants. De mars à juin 2020, ils n’ont eu aucun cours présentiel et tout l’intérêt pour eux d’être en immersion avec leurs camarades s’est envolé ! A la rentrée de septembre 2020, nous avons préféré un programme en 100% distanciel conçu comme tel et correspondant au cursus français, pour éviter toute mauvaise surprise. Comme nous en avons été très satisfaits, nous avons continué cette année pour nos filles.

 

-        Famille Guesdon-Collin : Nous ne sommes arrivés que cette année à Abu Dhabi. Joseph a commencé à l’école anglaise mais le rythme ne lui convenait absolument pas. Il devait se lever à 5h30 chaque matin pour prendre le bus, il n’avait pas de véritable pause déjeuner… Avec la chaleur, c’était compliqué, d’autant plus qu’il s’ennuyait en classe. En discutant avec d’autres mamans, j’ai découvert l'EIB à distance et cela nous a convaincus : la semaine suivante, on inscrivait notre fils !

2/ Comment vous organisez-vous au quotidien ?

-        L’an dernier, j’avais mes trois enfants en école à domicile : c’est ma deuxième fille qui était en CE2 qui demandait le plus de suivi. Je répartissais le temps entre elle et ma collégienne de 5^ème. Le grand était en 3^ème et déjà bien autonome ; avec lui, c’était surtout de la supervision. Notre journée-type se compose ainsi : 8h-10h / 10h30-12h puis 13h-15h pour la petite dernière et jusqu’à 16h environ pour les plus grands.

 

-        Joseph n’est qu’en CE1, donc je suis très présente à ses côtés. Il se réveille de lui-même vers 8h30 et nous commençons à 10h jusqu’à 13h. Puis nous reprenons après la pause déjeuner, de 14h30 à 16h30. Ces horaires peuvent varier selon le contenu des cours et la compréhension de Joseph, je m’adapte.

 

3/ Comment vivez-vous votre rôle de « parent accompagnant » ?

-        Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière. Au départ, je craignais de ne pas savoir expliquer certaines notions mais les supports de cours sont vraiment très bien faits. On ne se sent pas seul : à la moindre question, l’équipe pédagogique est là pour nous répondre très vite. Parfois les enfants n’ont pas trop envie de se mettre au travail, mais au final l’ambiance est studieuse et paisible.

 

-        C’est un engagement que je n’avais pas du tout prévu donc ça peut être un peu lourd ! Mais je n’ai aucun regret, je ne le vis pas comme un sacrifice. Au départ, je me suis appuyée sur l’équipe de l'EIB à distance : ça m’a beaucoup aidée et rassurée. Petit à petit, on apprend à mieux connaitre le fonctionnement de son enfant et les choses se mettent en place.

4/ Quel bilan faites-vous de cette expérience d’enseignement à domicile ?

-        Pour les enfants, c’est très positif. En termes de niveau scolaire, mon fils a obtenu le brevet mention Très Bien et a été accepté dans un lycée public militaire sélectif. Ses professeurs ont même noté qu’il était particulièrement autonome dans son travail ! Pour les filles, je n’ai aucune crainte quant au retour en France l’an prochain même si elles appréhendent un peu.

C’est bien sûr un engagement quotidien mais pour les familles qui en ont envie, je conseille   vraiment ! L’enseignement à distance est un projet familial qui peut s’avérer très épanouissant.

-        Nous avons décidé de continuer le CE2 avec l'EIB à distance. C’est la meilleure solution pour notre fils et comme il le dit lui-même, il apprend bien ! Je l’emmène au square tous les soirs et je vois qu’il a pris sa place parmi les autres enfants de la résidence, qu’ils aillent à l’école ou qu’ils soient scolarisés à domicile. Je pense qu’on a fait le bon choix.

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