Le blog de l'EIB à distance
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De plus en plus de Français sont séduits par l’expatriation, et parmi eux, de nombreuses familles : plus de 300 000 enfants suivent ainsi chaque année leurs parents hors de France, et ce chiffre est en constante évolution.
Le choix de scolarisation des enfants devient donc un sujet de préoccupation majeur, d’autant que de nombreux lycées français à l’étranger, notamment dans certaines capitales, ne proposent pas suffisamment de places pour les ressortissants français.
Un tiers des élèves de l'EIB à distance étudient hors de nos frontières. D’après les résultats de notre enquête annuelle, les parents voient ainsi dans nos programmes une véritable alternative conciliant la garantie d’un apprentissage continu, solide et balisé et la possibilité pour l’enfant de s’immerger et de vivre pleinement son expatriation.
Quand l’expatriation est limitée dans le temps, la question de la réintégration scolaire au retour préoccupe souvent les parents (68% des parents de nos élèves classent cette préoccupation en N°1).
Alors comment préparer au mieux ce retour à l’école ?
Réinscrire votre enfant en établissement français
Cette démarche prend du temps, d'autant plus quand on la réalise de l'étranger, et est marquée par de nombreux allers-retours entre l’administration et les parents. Elle doit donc être préparée très en amont de la rentrée en France pour que tout se passe au mieux.
- Si l’enfant est scolarisé dans un lycée français de l’étranger ou suit des cours par correspondance avec notre école, la continuité pédagogique est assurée et la transition peut donc s’effectuer dans de bonnes conditions. Il vous suffira alors de vous tourner vers l’établissement dans lequel votre enfant était inscrit pour leur demander de vous fournir un certificat de radiation (que l’on appelle aussi exeat). Il faudra ensuite faire les démarches auprès de la mairie et du rectorat de votre académie dont vous dépendez afin de pouvoir finaliser l’inscription au sein d’un établissement public, ou bien de contacter un établissement privé qui vous donnera les conditions d’inscription qui leur sont propres.
- Si l'enfant est inscrit à l'étranger : l’élève devra à son retour passer des tests de connaissance qui permettront au chef d’établissement d’évaluer son niveau et ainsi de pouvoir affecter l’élève au sein d’une classe de son établissement.
Il existe de nombreux cas plus spécifiques que nous ne pouvons aborder totalement, mais quel que soit le cas de figure dans lequel vous vous trouvez, commencez aussi tôt que possible les démarches afin de ne pas être pris au dépourvu et surtout, n’hésitez pas à nous demander conseil !
Comment optimiser le retour en France ?
Au-delà des démarches administratives, la question du niveau pédagogique se pose également. Selon le lieu d’expatriation et le mode de scolarisation de l’enfant, les contenus ainsi que les techniques et méthodes d’apprentissage peuvent largement différer. Si la durée de l’expatriation est identifiée assez longtemps à l’avance, profitez de la dernière année d’expatriation pour amorcer la transition avec le système scolaire français afin qu'elle s'effectue en douceur en minimisant ainsi la portée du « choc » du retour.
Pour cette dernière année, et si ce n’était pas le cas auparavant, le suivi par l’enfant de cours à distance comme ceux de l'EIB à dsitance permet de garantir une véritable continuité pédagogique. Il s’agit donc de trouver la formule qui soit la plus adéquate pour garantir l’équilibre de l’enfant, aussi bien au niveau scolaire qu’au niveau social :
- Une inscription en scolarité complète permet à l’enfant de travailler l’ensemble des matières, comme s’il était scolarisé en France, et donc de suivre des apprentissages et des méthodes qu’il sera certain de pouvoir retrouver en classe supérieure.
- Dans le cas d’un élève inscrit au sein d’un établissement sur le lieu d’expatriation, que ce soit un établissement local ou bien relevant du système scolaire français, vous pouvez compléter l’apprentissage avec une ou plusieurs matières à la carte pour lui permettre de continuer à travailler le français ou bien encore les mathématiques par exemple.
Les systèmes scolaires sont souvent les maillons de dynamiques sociales et culturelles plus larges. En fonction de votre lieu d’expatriation, les situations changent. Quand les pays de l’hémisphère Nord effectuent leur rentrée aux mois d’août-septembre (hormis le Japon), les pays situés dans l’hémisphère Sud effectuent eux leur rentrée en début d’année civile ! En anticipant suffisamment, on peut éviter à l’élève rentrant de l’hémisphère sud, et donc n’ayant pas fait terminé son année scolaire, d’intégrer tout de même la classe supérieure, sous réserve d’étudier le dernier trimestre par correspondance : la correction des devoirs sera réalisée par des enseignants expérimentés et l’édition du bulletin trimestriel permettra de justifier des notes obtenues.
Pour les jeunes enfants qui apprennent à lire et écrire pendant l’expatriation, renseignez-vous sur les méthodes d’apprentissage de l’écriture et de la lecture ; aux Etats-Unis, par exemple, les élèves apprennent à écrire en script. Ce qui peut apparaître ici comme anecdotique peut avoir des conséquences pour l’enfant à la fois au niveau scolaire (les enseignants en France sont attachés à l’écriture cursive) mais aussi au niveau de son développement. En effet, des études ont montré que l’apprentissage de l’écriture cursive est un maillon essentiel du développement de l’enfant qui lui permet de développer sa dextérité, ses compétences spatiales mais aussi visuelles.
C’est pourquoi nous recommandons pour les petites classes de suivre au moins l’apprentissage de l’écriture et de la lecture par l’intermédiaire d’un programme à distance français.
Au moment du retour
L’expatriation doit rester pour l’enfant une formidable opportunité. Les familles évoquent souvent la difficulté pour les enfants de s’adapter à un nouvel environnement social et à un nouveau rythme scolaire. Si vous décidez d’inscrire votre enfant dans un établissement scolaire dans sa forme classique, il faudra veiller à l’accompagner de près pendant cette « ré acclimatation » pour gérer avec lui les ajustements nécessaires. Le plus complexe finalement, tant au niveau de son développement personnel qu’au niveau pédagogique, sera de veiller à ce que les savoirs et méthodes acquises n’interfèrent pas les unes avec les autres.
Le retour d’expatriation se construit durant plusieurs mois et les effets se feront ressentir durant un certain temps après l’installation en France. C’est en ce sens qu’il faut que tout soit bien préparé largement à l’avance, alors, si possible, n'attendez pas d'être sur le point de revenir en France.
Sachez en tout cas que pour accompagner une expatriation de longue durée, durant l’année qui précède le retour en France ou bien encore après le retour, l'EIB à distance se propose d’offrir à vos enfants un programme scolaire adapté et préparatoire au retour pour que vous n’ayiez plus qu’à vous occuper du déménagement !