SAGA – Libre de vivre sa passion grâce à l’école à la maison : Gaétan Ponzio
Pour Gaétan Ponzio, 14 ans, la scolarisation à domicile accompagnée par l'EIB à distance est la meilleure solution pour s’épanouir et développer ses talents, en particulier dans le domaine musical. Rencontre et interview croisée avec ce jeune espoir de la musique métal et sa mère.
Pourquoi avoir choisi l’enseignement à distance avec l'EIB à distance ?
Sylvie Masson – Jusqu’en CM2, Gaétan était scolarisé dans une école privée et tout se passait bien, jusqu’au moment où son look métal a commencé à poser souci. La direction de l’établissement a fait pression pour qu’il se coupe les cheveux, ce qui aurait été douloureux pour lui. Cela me semblait injuste et nous avons donc refusé. Du coup, l’ambiance s’est dégradée, il s’est senti mis à l’écart, d’où notre choix d’une scolarisation à domicile.
Gaétan Ponzio – Dans mon école, je n’étais plus accepté juste à cause de mes cheveux trop longs. Du coup, on a eu l’idée d’essayer l’école à la maison et comme ça m’a plu, on a continué.
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce choix, après deux ans d’école à distance ?
Juliette Chouard – Ce choix m’a énormément fait grandir. J’ai acquis une grande autonomie et je sais me mettre au travail toute seule. D’autre part, au lycée, je n’avais jamais le temps de bénéficier de l’aide personnalisée, alors qu’avec l'EIB à distance, je pouvais poser mes questions à mes professeurs et j’obtenais des réponses très détaillées et beaucoup de soutien de leur part, ce qui m’a beaucoup aidée.
Je recommande très fortement si vous êtes en sport étude. Cela facilite grandement l’organisation des journées et vous pouvez vous consacrez essentiellement à votre sport. Étudier sans contrainte tout en augmentant vos performances dans votre sport, c’est tout ce que demande un sportif de haut niveau !
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce choix, après plus de 2 ans d’école à distance ?
Gaétan Ponzio – Ce que j’apprécie surtout, c’est d’avoir plus de temps pour faire de la musique, et le fait de pouvoir travailler à mon rythme.
Sylvie Masson – Gaétan a beaucoup plus de temps à consacrer à sa passion. Il organise son planning comme il le souhaite. Pour les matières dans lesquelles il a des facilités comme les mathématiques, il n’est pas obligé de faire beaucoup d’exercices, puisqu’il comprend vite. En revanche, il a beaucoup progressé en français car il a plus d’explications qu’en classe. Résultat : je le sens mieux dans sa peau, plus heureux.
Comment vous organisez-vous concrètement ?
Sylvie Masson – Comme Gaétan était très jeune lorsqu’on a commencé l’enseignement à distance, j’ai aménagé mon activité professionnelle (je suis sophrologue) en rapprochant mon cabinet du domicile et en réduisant mes horaires de travail. Même quand il est seul à la maison, il sait que je suis jute à côté. Son temps se partage entre ses cours de chant, de guitare et de M.A.O. (musique assistée par ordinateur) et son travail scolaire. Il voit toujours ses amis, il fait du kung-fu et du break-dance avec eux. Il a une multitude d’activités, ce qui ne serait pas compatible avec une scolarisation classique. Aujourd’hui, il est de plus en plus autonome dans son emploi du temps et ça se passe très bien.
Quels sont vos projets ? Comment envisagez-vous l’avenir ?
Gaétan Ponzio – Mon organisation actuelle me convient bien, je souhaite continuer comme ça. Je travaille sur mon album de métal, que je vais enregistrer chez moi. Ensuite, j’aimerais pouvoir jouer en concert, devant un public.
Sylvie Masson – Gaétan prépare son premier album. Je ne le vois pas faire autre chose dans le futur, il s’exprime vraiment grâce à la musique.
Pour terminer, quelle est la devise qui vous guide au quotidien ?
Gaétan Ponzio – L’essentiel, c’est d’être en vie !
Sylvie Masson – C’est vrai, je dis souvent à mon fils que l’essentiel, c’est d’être en vie. Je crois à la simplicité, au fait de s’aimer comme on est, sans vouloir se transformer pour devenir ce qu’on n’est pas.