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Avoir son baccalauréat en enseignement à distance : le témoignage d'Emilie

Avoir son baccalauréat en enseignement à distance : le témoignage d'Emilie

Emilie, élève à l'EIB à distance depuis la seconde, et diagnostiquée HPI et TDAH en primaire, a obtenu son baccalauréat avec mention Bien ! Toute l'équipe la félicite et s'intéresse de près à son témoignage.

 

- Pouvez-vous nous parler de votre parcours en quelques mots ?


Jusqu’à ma 5ème j’ai suivi des cours en présentiel en Belgique, diagnostiquée HPI et TDAH, les contraintes de ceux-ci ont commencé à m’affecter principalement émotionnellement. 

Je ne me sentais pas acceptée par les autres élèves et j’ai commencé à développer une phobie scolaire ainsi que sociale au cours de ma primaire. Cela m’affectait jusqu’au point de développer de l’anxiété et une dépression mais grâce à l'EIB à distance qui était à l’écoute (en particulier Vincent) j’ai réussi à passer mon Bac, une chose que je ne m’imaginais même pas faire jusqu’en 2021 (ma deuxième année avec l'EIB à distance). 



- Vous avez donc connu les deux formes d’enseignements, présentielle jusqu’en 6ème, à distance depuis la 5ème. Quels intérêts et avantages en déduisez-vous sur l’enseignement à distance ?

Pour moi l’enseignement à distance m’a non seulement permis de me reconstruire au fur et à mesure du temps, mais aussi de me dévouer aux activités sportives qui me passionnaient (la natation) ainsi que de me permettre d’avancer plus rapidement dans certaines matières et moins rapidement dans d’autres. 

 

- Comment se sont passées les épreuves du baccalauréat ? Etiez-vous “confiante” ?

Si j’y repense maintenant les épreuves du baccalauréat se sont bien passées (au vu de mes notes), mais retourner dans un établissement scolaire, notamment lors du bac français m’a rendue assez anxieuse. Néanmoins, une fois les premières épreuves passées cela est devenu plus facile ! Ce que j’ai trouvé le plus dur était le fait que certains professeurs me regardaient assez bizarrement et me démontraient leur désapprobation pour cette forme d’enseignement. C’était surtout lors des oraux que cela me faisait peur puisque je me disais que j’avais quelque chose à prouver, ce qui bien sûr n’est pas le cas. Donc personnellement je n’étais pas confiante en sortant du bac, mais ça c’est mon caractère, il faut se faire confiance, je savais que j’étais bien préparée grâce à l'EIB à distance et les professeurs que j’ai eu en première et en terminale qui ont été exigeants lors de leur correction.
 

- Quels sont vos projets pour l’année prochaine ? Vers quelle filière souhaitez-vous vous orienter ?

L’année prochaine, ou plutôt la semaine prochaine, j’intègre la filière de médecine en science biomédicale à l’université de Liège. Passionnée de sciences, médecine et de recherches depuis petite, je suis tellement contente de pouvoir réaliser mon projet ainsi que de découvrir, d’apprendre et de comprendre de nouvelles choses. Une question qu’on me pose souvent est si j’ai peur de retourner à l’enseignement en présentiel, mais honnêtement non je sais que cela sera une adaptation au niveau des amphithéâtres et des professeurs, mais soyons honnêtes, aucun élève n’a passé ses années de collège et de lycée dans une université, dans des amphithéâtres comptant une centaine de personnes, ce sera une adaptation peu importe notre parcours, je suis simplement confiante dans mes capacités d’apprendre et d’étudier par moi-même, ainsi que celles de m’adapter aux changements qui m’attendent, une chose dont j’ai hâte.

 

- Trois mots pour décrire une scolarité avec l'EIB à distance ?

Liberté, autonomie et soutien. 

 

- Le petit mot de la fin ?

Je voudrais simplement dire merci à l’équipe de l'EIB à distance. Et à tout élève qui se sent découragé de croire en soi et en ses capacités.